Voir les articles par mots clés

Voir les articles par rubriques

La résistance du Lop Nor

Les derniers partisans chinois de la bingtuan de Bayin'gholin s'étaient retranchés dans le site d’essai nucléaire du Lop Nor. Les  miliciens acharnés avaient remplacé le drapeau de la république de Chine par la bannière estampillée “八一” (« 8-1 »), de l’armée populaire de libération.
PARTAGEZ

Les derniers partisans chinois de la bingtuan de Bayin'gholin s'étaient retranchés dans le site d’essai nucléaire du Lop Nor. Les miliciens acharnés avaient remplacé le drapeau de la république de Chine par la bannière estampillée “八一” (« 8-1 »), de l’armée populaire de libération.
Dans la forteresse, les miliciens avaient cessé de se battre pour la victoire; ils tentaient désespérément de retarder le moment où ils tomberaient entre les griffes des légionnaires Sogdiens. Ils diffusaient à travers des hauts parleurs des messages en chinois menaçant de se faire exploser avec les têtes nucléaire encore présents sur le site.

Le site de Lop Nor cachait également en son sein la mythique nécropole d’Ordek

Outre le fait d’avoir abrité un site d’essai pour la bombe nucléaire chinoise, le site de Lop Nor cachait également en son sein la mythique nécropole d’Ordek. Cette dernière conservait intacte les preuves d’une civilisation indo-européenne d’origine Tokharienne sur les flancs orientaux de la grande Chine.
Pékin avait toujours fait preuve de la plus grande réticence pour ouvrir le site aux chercheurs étrangers, craignant que ces derniers ne viennent contredire le récit officiel d’un peuplement autochtone de la Chine.

En réalité, plusieurs hypothèses circulaient, contredisant le discours des autorités. Certaines suggèrent que la mythique dynastie des Xia, considérée comme fondatrice de la civilisation chinoise, pourrait en réalité découler de migrations indo-européennes. Selon cette perspective, les Xia pourraient être les héritiers directs des Tokhariens.
A mesure que les cavaliers Sogdiens progressaient et que le désespoir gagnaient les miliciens chinois, le général Liang Guanglie, à la tête de la bingtuan de Bayin'gholin, fit donner l’ordre de mettre à feu les dernières têtes nucléaires hors d’usage, présentes sur le site : "Mettez-tout à feu"

Un compte à rebours de vingt minutes fut lancé, mettant les assaillants au défi de désamorcer le dispositif. Bien que les cavaliers Sogdiens aient réussi à briser les lignes chinoises, ils étaient entravés à la périphérie du site par un réseau de bunkers et de tranchées, défendues par des miliciens acharnés. Malgré leur courage et leur bravoure, ils ne purent franchir les défenses chinoises à temps.
Lorsque les légions de l’empire s'approchèrent des silos renfermant les ogives, une déflagration secoua l'horizon, aussitôt suivie d'une explosion encore plus dévastatrice. L'horizon fut englouti par un vortex nucléaire, créant une distorsion de l’espace et du temps. Tout autour d'eux, un paysage d'une blancheur étincelante s'étendait à perte de vue, comme s'ils avaient été propulsés dans une autre dimension.

L’air, chargé d'une chaleur suffocante, était saturé d'une poussière épaisse mêlant sable et résidus radioactifs. Les légionnaires, qui se trouvaient à seulement deux kilomètres de l’hypocentre de l’explosion, furent enveloppés d’une lueur bleuté avant que l’obscurité n'engloutisse tout. Les fortifications qui les protégeaient quelques secondes auparavant n'étaient plus que ruines. Parmi eux, Sigmar fut l’un des rares à avoir échappé à la destruction totale.

Quand il reprit conscience, l'obscurité était omniprésente et une sensation étrange l'envahissait. Malgré le soleil au zénith, il semblait que le crépuscule avait enveloppé le monde. La mort semblait si proche, pourtant Sigmar était étonnamment serein, sans peur ni désespoir.
Sigmar commençait à distinguer d’autres légionnaires qui semblaient se mouvoir. Mais ils ne ressemblaient plus à des êtres humains. Leurs cheveux étaient dressés vers le ciel, ils étaient complètement brûlés, des morceaux de chair pendaient, leurs os étaient visibles tandis que les orbites oculaires de certains étaient vides.

Articles similaires

Le désert du Taklamakan
  • 12 Oct, 2020
  • 03 min de lecture

Le désert du Taklamakan

Les dunes du désert du Taklamakan se détachaient à l’horizon encadrées par les montagnes du Pamir et du Tian Shan. Les hautes collines de sable poudreux jaune et ocre s'étendaient jusqu’au dunes de sable chantantes. Les contours de la dune étaient si nets qu'ils paraissaient tranchants là où l'ombre côtoyait la lumière.