S'étendant sur cinq kilomètres, Bamiyan déployait une mer de yourtes blanches et grises jusqu'aux falaises abritant les bouddhas. Les tentes des officiers se distinguaient plus nettement à mesure que l’on se rapprochait de la ville.
Les derniers partisans chinois de la bingtuan de Bayin'gholin s'étaient retranchés dans le site d’essai nucléaire du Lop Nor. Les miliciens avaient remplacé le drapeau de la république de Chine par la bannière estampillée “八一” (« 8-1 »).
Alors que le thé fumant commençait à emplir les tasses, la porte s'ouvrit doucement, dévoilant une silhouette élancée. C'était Despina Hatun, la nièce de Shahram, dont la réputation de sagesse et de beauté dépassait les frontières de la vallée.
Dans les ténèbres silencieuses de la salle d'études de la mosquée Id Kah, Lobsang et Tenzin, parcouraient les manuscrits du moine Xuanzang qui avait contribué à propager le bouddhisme en Chine et en Asie centrale.
La Légion Sogdienne était composée de combattants venant des quatre coins du Ferghana. Ouzbekhs, Turkmènes, Tadjiks, on retrouvait aussi des mercenaires Mongoles et Kirghiz, des Ouigours fuyant la tyrannie.
Les hommes de Lobsang s'élançaient à travers le corridor du Wakhan, une étroite bande de vallées alpines glaciale et perchée, enserrée par des montagnes culminant à plus de sept mille mètres.
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