
La vieille ville de Kasghar
Depuis les hauteurs, Lobsang laissait son regard s'évader sur l'immensité du désert, son cœur empreint de nostalgie pour Kashgar sa ville natale, dont il assistait impuissant à la destruction.
Depuis les hauteurs, Lobsang laissait son regard s'évader sur l'immensité du désert, son cœur empreint de nostalgie pour Kashgar sa ville natale, dont il assistait impuissant à la destruction.
La nuit enveloppait la vallée d'un voile étoilé, Shahram Qurban se leva, sa silhouette se découpant dans le ciel nocturne. Sa voix grave et mélodieuse s'éleva, entonnant un poème aussi ancien que les montagnes.
La famille de Lobsang appartenait à une longue lignée qui se confondait avec la diffusion de la foi ismaélienne dans le Wakhan. Du sang Perse, Tadjik et Wakhis coulait dans les veines de ses ancêtres.
A la lisière du vaste désert du Taklamakan au Xinjiang, se dressait la nécropole d'Ördek comme un témoignage des civilisations disparues. Les vents avaient sculpté les dunes tout autour, créant une mer de sables dorés en perpétuel mouvement qui semblait à la fois garder et menacer le site.
Lobsang, Namgar escorté d’un guide et d’un milicien Hazara entreprirent de gravir la vingtaine de mètres les menant à l'entrée de la grotte, nichée en hauteur. Cette ouverture, taillée à même la falaise, surplombait vertigineusement le vide.
Tandis que l'ombre de la peste s'étendait, Lobsang, restait concentré sur sa quête ultime. Avancer ses troupes jusqu'aux frontières de la Chine afin de restaurer l’empire de Gengis Khan dans toute sa gloire.