Seule une silhouette émergeait dans ce chaos, à peine une centaines de pas le séparait du général Liang Guanglie miraculé du désastre. Lobsang marcha en sa direction pour s’assurer qu’il n’était pas victime d'hallucinations.
Les éclaireurs avancèrent lentement, protégés par les herbes hautes. Ils se dissimulaient sur la crête. Les lumières de Bamiyan illuminaient encore la vallée. On distinguait encore de rares silhouettes de miliciens Hazara sur les hauteurs des falaises.
La foi ismaélienne avait commencé à se diffuser largement en Asie centrale après l’an mil, l'un de ses propagateurs les plus influents dans le Wakhan n’était autre que Nasir-e Khosraw, parent éloigné de Lobsang.
Le zoroastrisme était la religion la plus ancienne du Wakhan, dont les adeptes était désignée comme des Atash-Paras ou des kafir car ils pratiquaient le culte du feu vêtu de leurs longues robes noires. Les adorateurs du feu constituaient encore la moitié de la population du Wakhan vers l’an mil.
Une horde de cavaliers mongols parcourait la steppe, portant fièrement une bannière bouddhiste qui flottait au vent. Cette bannière était un ruban de soie bleue, orné en son centre d'une Roue du Dharma dorée.
La nouvelle arriva à Bamiyan, qu’un mal inconnu avait commencé à se répandre, trouvant sa source dans la contamination des eaux troubles du lac Yssyk Koul. À Bichkek, capitale du Kirghizistan, qui comptait près d’un million d'habitants...
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