Après avoir bravé la « steppe de la Faim », franchi les montagnes du Pamir et traversé le Taklamakan, la vallée de la Ferghana apparaîssait comme un oasis en plein cœur de l'Asie centrale.
Les Akhal-Téké, célèbres pour leur vitesse et leur pelage singulier
Autrefois sous la domination de l'Empire de Darius, la région avait été conquise par Alexandre le Grand, qui y fondait Alexandrie Eschate pour marquer la limite de ses territoires. Plus tard, elle attirait l'attention des Chinois grâce à ses célèbres « chevaux à la sueur de sang », ce qui ouvrait la route de la soie entre les cultures indo-européennes et la Chine.
Après divers affrontements, notamment une bataille cruciale contre les forces chinoises, la vallée échappait finalement aux ambitions expansionnistes de la Chine. Elle était envahie par les Mongols, passait sous le contrôle de divers empires et, finalement, était annexée par la Russie.
Les Chinois y découvraient une race unique de chevaux appelés Akhal-Téké, célèbres pour leur vitesse et leur pelage singulier, marqué par une sueur particulière. Ces chevaux étaient si spéciaux qu'ils étaient également associés à l'une des premières capitales parthes et même au célèbre cheval Bucéphale d'Alexandre le Grand.