La route de la soie était un vaste réseau de voies commerciales avec Kashgar comme étape clé. À Kashgar, les caravanes se fournissaient en yaks pour acheminer les marchandises par les chemins des montagnes en direction de l’Occident. Vers le nord, il fallait traverser les monts du Tian Shan pour rejoindre Samarcande, Boukhara, dans l’actuel Ouzbékistan, puis Merv, au Turkménistan, vers l’ouest il fallait franchir le Pamir pour rejoindre la Perse et l’Europe.
Des chameaux pour affronter les périls du désert du Taklamakan
Le trafic caravanier vers l’Orient nécessitait des chameaux pour affronter les périls du désert du Taklamakan qu’ils contournaient soit par le nord soit par le sud. Les routes n’étaient empruntées que par étape ; seules quelques rares caravanes parcouraient l’itinéraire dans son intégralité.
Il n’y avait pas que des marchandises qui étaient acheminées le long de ces routes, c’était aussi un lieu d’intense échanges culturels et religieux. La diversité et l’osmose des peuples faisaient la richesse des oasis jalonnant ces routes, aujourd’hui dévoilées à travers les traces laissées par les conquérants.